Ce sont les mécanismes de fixation et de libération des métaux dans ces sols pollués qui ont été approchés. Dans ce sens, l'étude se veut un outil d'aide à la décision pour les aménagements futurs du territoire. 1- Les de structures polygonales reconnues par géophysique conditionnent les modes et lieux d'infiltration des eaux. 2- L'irrigation a conduit à la déstabilisation des argiles des sols qui de ce fait ne jouent plus le rôle de rétention. Toutes les phases porteuses de métaux sont plus ou moins directement liées aux anciennes conditions d'hydromorphie (irrigation). L'arrêt de l'irrigation va déstabiliser progressivement ces complexes porteurs et libérer métaux retenus. 3- Des antibiotiques ont été mis en évidence dans les sols. Ils sont susceptibles d'agir sur les microorganismes des sols, et de ce fait présenter des risques environnementaux. 4- Les tests de lixiviation (lessivage/mobilisation) montrent la sensibilité des métaux à l'acidification du milieu et à l'oxydation de la matière organique. En raison de l'arrêt de l'irrigation il y aura accélération de la migration des métaux. 5- Les options de réaménagement sont discutées sous le regard sols/paysages : (1) en cas de boisement, l'acidification entraînera leur évacuation ; (2) les sols en place génèrent des poussières (dispersion dans l'environnement et inhalation humaine) ; (3) La dispersion incontrôlée des terres lors de terrassements est certainement un risque majeur.